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Tensions entre la Corée du Sud et le Japon pour des îlots

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Un protestant brandit une pancarte lors d'une manifestation coréenne devant l’ambassade japonaise à Séoul, le 21 juillet. (REUTERS)
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publié le 27 juillet 2011 à 6h55
(mis à jour le 27 juillet 2011 à 7h15)

Le président sud-coréen Lee Myung-Bak a mis en garde des parlementaires japonais qui prévoient de se rendre près d’îlots revendiqués par la Corée du Sud et le Japon, indiquant que leur sécurité ne pouvait pas être garantie, a indiqué mercredi un responsable.

Ce différend entre Tokyo et Séoul a ressurgi après le survol par la compagnie aérienne sud-coréenne Korean Air d’îlots revendiqués par les deux pays.

Korean Air a effectué un vol de démonstration d’un Airbus A380 le 16 juin pour des chefs d’entreprise et journalistes sud-coréens. Lors de cet essai, l’appareil a survolé des îles au centre d’un conflit territorial, appelées Dokdo en Corée du Sud et Takeshima au Japon, situées en Mer du Japon.

En réponse, Tokyo a ordonné à ses diplomates de ne pas emprunter les avions de la compagnie Korean Air pendant un mois.

Quatre députés japonais du Parti libéral démocrate (PLD), parti conservateur d’opposition, ont annoncé qu’ils prévoyaient de se rendre sur l’île Ulleung, territoire sud-coréen le plus proche des Dokdo, déclenchant la colère de responsables sud-coréens.

Lors d'une réunion de son gouvernement mardi, M. Lee a demandé de faire part à Tokyo du fait que Séoul «ne peut garantir la sécurité des parlementaires» et leur a demandé d'annuler leur visite, selon un porte-parole de la pérsidence.

La Corée du Sud, colonie du Japon de 1910 à 1945, cherche à renforcer son emprise sur ces îlots, qu’elle contrôle de fait.

La tension a monté d’un cran depuis que Tokyo a autorisé en mar