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Libération

La police norvégienne relate l’arrestation de Breivik

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Breivik, le procès d'une tueriedossier
Des fleurs et des messages à la mémoire des victimes des attaques en Norvège, le 26 juillet 2011 en face de l'île d'Utoya. (© AFP Jonathan Nackstrand)
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publié le 28 juillet 2011 à 10h41
(mis à jour le 28 juillet 2011 à 12h36)

Une panne moteur du bateau qui tourne à son avantage, des coups de feu «incessants»: la police norvégienne est revenue mercredi sur son intervention pour neutraliser Anders Behring Breivik, l'auteur du carnage de vendredi, sur fond de critiques quant à sa lenteur de réaction. Près d'une heure s'est écoulée entre le premier message alertant la police d'une fusillade sur l'île d'Utoya, située à une quarantaine de kilomètres d'Oslo, et la reddition du meurtrier, selon la version officielle déjà connue.

Le massacre, qui ciblait environ 600 jeunes travaillistes norvégiens réunis pour une université d’été, a fait 68 morts, et huit autres personnes ont péri dans l’explosion juste avant d’une voiture piégée près du siège du gouvernement à Oslo, deux attaques dont Behring Breivik a reconnu être l’auteur.

Mercredi, la police est revenue sur les instants, trop longs pour certains rescapés et médias, qui ont précédé son arrestation. Au cours d'une conférence de presse, le chef de l'équipe qui a mené l'intervention, Haavard Gaasbakk, s'est dit «fier» du travail accompli par ses hommes. «Ils ont été extrêmement solides et ont fait preuve de beaucoup de courage sur toute la ligne», a-t-il estimé.

Il était de repos ce jour-là, a-t-il expliqué, mais il est arrivé à 17h43 (15h43 GMT) au poste de la ville de Hoenefoss, dont dépend l'île de la tragédie. «O