Des émeutes ont éclaté pour la première fois mardi à Manchester et repris à Birmingham, pour la quatrième journée consécutive de violences au Royaume-Uni, où le Premier ministre David Cameron a annoncé des renforts de police face à ces troubles qui s'étendent et ont fait un mort.
Troisième ville du pays, Manchester, dans le nord-ouest, semblait la plus touchée. Une cinquantaine de personnes ont été interpellées. Le chef adjoint de la police locale Garry Shewan a évoqué une intensité qu'il "n'avait jamais observée auparavant".
Des centaines de jeunes encagoulés ont affronté et lancé des projectiles sur les policiers antiémeutes, brisant des vitrines, pillant, mettant le feu à des magasins et des voitures.
"Nous avons été attaqués plusieurs fois", selon Glen Barkworth, gérant du principal centre commercial de Manchester. "J'ai vu deux magasins attaqués, pillés, incendiés. (...) C'était surréaliste", a-t-il ajouté.
A une quarantaine de kilomètres, à Liverpool, 200 jeunes ont bombardé la police de projectiles et causé des dégâts. 35 personnes ont été interpellées.
Des incidents mineurs ont encore été signalés à Reading, Oxford et Milton Keynes, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest et au nord-ouest de Londres.
La capitale est restée globalement calme, après le déploiement de 16.000 policiers contre 6.000 la veille.
Mais une forte tension était perceptible: de nombreux magasins avaient fermé plus tôt que prévu et à Canning Town, quarti