«Le pire gouvernement de l'histoire républicaine». Le titre de l'article de Fabio Granata sur Il Fatto Quotidiano est à l'image des commentaires qui foisonnent au lendemain de l'annonce, par Silvio Berlusconi, de nouvelles mesures d'austérité. Le président du Conseil a déçu la presse italienne.
«Il est évident que ce gouvernement ne peut pas s'en sortir. Il n'était pas à la hauteur en temps normaux. Alors aujourd'hui, en temps de crise»… tranche Massimo Giannini dans la Repubblica. Le journaliste critique le «couple» Berlusconi-Tremonti (le ministre de l'Economie et des Finances): «Un président affaibli par les scandales privés et le discrédit international, et un ministre épuisé par les intrigues immobilières et des ennemis internes, se risquent maintenant à un décret extraordinaire pour le 18 août. Une tentative désespérée, mais malheuresumement tardive, ambigüe, et peu crédible».
«Nous ne pouvons pas attendre huit jours»
Pourquoi les promesses du gouvernement ne sont-elles pas convaincantes? Les médias italiens s'en prennent tout d'abord à la temporalité du décret. «Nous ne pouvons pas attendre huit jours»,