Une semaine après le déclenchement des pires émeutes depuis des décennies en Grande-Bretagne, les grandes villes du pays restaient samedi sous haute surveillance policière malgré le calme qui semblait s'installer et le gouvernement a appelé à la rescousse un super flic new-yorkais.
Pour la troisième fois consécutive, aucun incident important n'a été rapporté dans la nuit de vendredi à samedi, mais les forces de l'ordre, mobilisées en masse, restaient en état d'alerte craignant que le week-end ne soit l'occasion de nouveaux dérapages entre matches de foot et soirées au pub arrosées.
Une manifestation de l'English Defence League (EDL), un mouvement d'extrême droite, a d'ailleurs été interdite près de Birmingham (centre).
Un homme, soupçonné d'être l'un des agresseurs du jeune étudiant malaisien dépouillé de ses biens par des jeunes prétendant lui venir en aide au cours des émeutes de Londres cette semaine, a par ailleurs été mis en examen.
La vidéo de cette agression, visionnée des millions de fois sur internet, est devenue l'une des images fortes des émeutes en Grande-Bretagne.
Le suspect, âgé d'une vingtaine d'années, devait être présenté samedi dans la journée à la justice.
Suppressions des logements sociaux
Pas moins de 16.000 policiers sont toujours déployés rien qu'à Londres d'où étaient parties les émeutes samedi dernier, après l'embrasement du quartier déshérité de Tottenham dans le nord de la capitale.
Le match de la 1e journée du championnat d'Angleterre entre Tottenham et Everton samedi