«Des fauteurs de troubles sur le web condamnés pour une émeute qui n'a jamais eu lieu», lit-on dans la Une du Times. La condamnation de deux jeunes hommes, mardi 16 août, à quatre ans de prison pour incitation aux troubles via les réseaux sociaux, a déclenché un débat sur la sévérité des peines infligées aux personnes qui ont participé aux émeutes. Sur son site, le Guardian pose la question à ses lecteurs: «Est-il juste d'imposer des peines sévères aux émeutiers comme forme de dissuasion?»
Jordan Blackshaw, 20 ans, avait créé un événement sur Facebook intitulé «Détruire la ville de Northwich». Perry Sutcliffe-Keenan, 22 ans, avait, lui, incité à une émeute dans son quartier à Warrington, en ouvrant une page Facebook appelée «Organisons une émeute». Verdict: quatre ans de prison. «Si l'on se souvient dans quelle mesure la technologie a été utilisée pour inciter les gens à commettre des actes criminels [lors des émeutes la semaine dernière dans le pays], il est aisé de comprendre» pourquoi les deux suspects se sont vu infliger une peine de quatre ans de prison, a estimé l'un des responsabl