Trois attaques perpétrées contre des hommes politiques libanais en 2004 et 2005 seraient liées à l’attentat qui a coûté la vie à l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et à 22 autres personnes, le 14 février 2005 dans la capitale libanaise. Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les assassins de Hariri, a en effet élargi sa compétence, vendredi, aux attentats commis contre Marouan Hamadé, George Hawi et Elias el-Murr. Ces trois hommes politiques font partie des 13 personnalités libanaises victimes de tentatives d’assassinat entre octobre 2004 et janvier 2008.
9 personnes ont été tuées.
Le Tribunal spécial est par ailleurs compétent pour statuer sur d’autres attentats si Daniel Fransen, le juge qui veille au bon déroulement de l’instruction, estime qu’ils ont un rapport avec l’assassinat de Rafic Hariri. Fransen a, en effet, décidé que des éléments de preuve suffisants ont été présentés par le procureur qui lui demandait de se prononcer sur un lien éventuel entre ces attentats.
Cette annonce intervient alors qu'un premier acte d'accusation sur l'attentat contre Hariri a été rendu public mercredi. Selon ce document, Salim Ayyash, Mustapha Badreddine, Hussein Anaissi, et Assad Sabra, «sympathisants du Hezbollah», sont convenus «de concert» et avec d'autres personnes non encore identifiées d'avoir «commis un acte de terrorisme au moyen d'un engin explosif, visant à assassiner Hariri».
«réseau rouge». L'an