Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé dimanche que les appels occidentaux réclamant son départ étaient "sans valeur" et annoncé que des élections législatives auront lieu au plus tard en février, dans une interview à la télévision d'Etat.
"En nous abstenant de réagir, nous leur disons que leurs propos sont sans valeur", a dit M. Assad.
Selon lui, de "tels propos ne doivent pas être tenus à l'égard d'un président qui a été choisi par le peuple syrien et qui n'a pas été installé par l'Occident, un président qui n'est pas fabriqué aux Etats-Unis. Ces paroles se disent à un peuple soumis qui accepte de recevoir des ordres de l'étranger".
Jeudi, le président américain Barack Obama, comme ses alliés occidentaux, a pour la première fois appelé explicitement Bachar al-Assad à partir et a renforcé les sanctions contre son régime après cinq mois d'une brutale et sanglante répression de la contestation en Syrie.
Plus de 2.000 personnes ont été tuées par les forces du régime depuis le début de la répression le 15 mars, selon le secrétaire général adjoint de l'ONU Lynn Pascoe.
M. Assad a par ailleurs annoncé que les élections locales devraient avoir lieu en décembre et que les législatives se tiendront de "quatre à huit mois après la publication, peut-être jeudi, des décrets d'application sur la loi électorale, en tout cas au plus tard en février, afin de permettre aux partis de se constituer et d'avoir le temps de faire campagne".
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