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Libération

Les liens avec l’Egypte post-Moubarak à l’épreuve du feu

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Alors que des policiers égyptiens ont été tués en marge des affrontements entre Israël et Gaza, l’Etat hébreu doit faire face à la colère du nouveau pouvoir au Caire.
publié le 22 août 2011 à 0h00

Le cycle de violences s’est poursuivi tout le week-end dans le sud d’Israël. Après la triple attaque jeudi près de la ville d’Eilat, qui a fait huit morts israéliens, menée par des assaillants provenant de Gaza selon les autorités de l’Etat hébreu, de nombreuses frappes aériennes ont touché le petit territoire palestinien. Aussitôt, la litanie des échanges de feu entre Gaza et Israël a repris : plus de 90 roquettes et mortiers ont été tirés depuis Gaza en quatre jours alors que l’armée de l’Etat hébreu (Tsahal) a conduit plus d’une dizaine de raids aériens. Quatorze Palestiniens ont été tués dans ces opérations et, côté israélien, un homme est décédé près de Beer-Sheva, touché par une roquette. C’est dans cette ville, capitale du désert du Néguev, que les attaques de roquettes et de missiles ont fait le plus de dégâts (lire ci-contre), touchant notamment une école hier matin.

Alors que les autorités israéliennes ont fait porter la responsabilité des attentats de jeudi sur un groupuscule de Gaza, les Comités de résistance populaire, c’est d’abord contre le quartier général de ce mouvement qu’ont été dirigées les frappes de l’aviation israélienne, tuant quatre de ses responsables. Dans un premier temps, le Hamas, qui dirige en maître la bande de Gaza, a pris soin de communiquer qu’il n’était en rien lié aux attaques près d’Eilat. Mais rapidement, il a décidé d’entrer dans la bataille, sa branche armée, les Brigades Ezzedine al-Qassam, revendiquant une partie des tirs de roquett