Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, traqué mais toujours introuvable, a appelé jeudi à la résistance, tandis que les rebelles décidaient d'installer leur "gouvernement" dans la capitale.
A New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a accepté de débloquer 1,5 milliard de dollars d'avoirs libyens pour aider les rebelles à la reconstruction du pays.
Le "gouvernement" des rebelles, le comité exécutif du Conseil national de transition (CNT), jusque là installé à Benghazi, a été transféré à Tripoli, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi Ali Tahouni, son vice-président.
Huit hauts responsables du CNT sont arrivés jeudi dans la capitale pour préparer la transition politique, a annoncé de son côté un porte-parole du CNT, Mahmoud Chammam.
Dans la ville, les rebelles combattaient les pro-kadhafi dans quelques poches de résistance. Sur le front Est, il tentaient de progresser vers Syrte qui était bombardée par l'Otan, selon la page Facebook de la télévision d'Etat.
L'Otan "bombarde en ce moment la ville de Syrte", a indiqué la télévision sans plus de précision. Syrte, région natale de Kadhafi, est un bastion du régime et, selon les rebelles, un des refuges possibles pour le leader traqué.
"Il faut résister contre ces rats d'ennemis, qui seront vaincus grâce à la lutte armée", a déclaré le colonel Kadhafi dans un enregistrement diffusé par la chaîne satellitaire Arrai, basée en Syrie, appelant ses partisans à libérer Tripoli. La diffusion de ce mess