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Libération

Les manifestants syriens ne désarment pas

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publié le 26 août 2011 à 17h30

Au moins trois manifestants ont été tués et 25 personnes blessées en Syrie lors de défilés qui ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes pour le dernier vendredi du ramadan.

Deux personnes auraient été tuées à Deir Ezzor, une autre à Nawa.

D'autres militants des droits de l'Homme ont fait état de cinq blessés à Deir Ezzor, trois à Homs (centre) dont un père et sa fille de quatre qui se trouvaient devant chez eux, six à al Qusair (près de Homs), un à Qouriya (près de Deir Ezzor), cinq à Douma, un à Daraya et un autre à Kisweh, trois localités de la banlieue de Damas.

Selon l'agence officielle Sana, trois membres des forces de sécurité ont été blessés par balles lors d'une attaque par des hommes armés et cagoulés, dont deux ont été tués.

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à travers le pays contre le régime du président Bachar al-Assad, scandant «Bachar, nous ne t'aimons pas même si tu transformes la nuit en jour» et «Nous sommes les hommes de la liberté», selon les militants.

«Vendredi de la patience et de la persévérance»

Abdel Karim Rihaoui, président de la Ligue syrienne des droits de l'homme, libéré cette semaine après 10 jours de détention, a mentionné des manifestations à Alep (nord) et à Ain al-Arab, une ville à majorité kurde à 150 km à l'est d'Alep, ainsi que dans plusieurs localités des environs de Deraa (sud), berceau de la contestation entamée mi-mars contre les autorités.

Selon M. Rihaoui, des manifestants ont reçu des coups de bâton à Midane, un quartier de Damas, et des défilés ont eu lie