Onze jours après l'entrée des troupes rebelles à Tripoli et la chute le 23 août du QG de Mouammar Kadhafi, des dizaines de milliers de Libyens ont marqué l'Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan, par une prière collective dans la capitale «libérée».
Les rumeurs abondaient ces derniers jours selon lesquelles Mouammar Kadhafi préparerait «une surprise» pour cette fête de trois jours, qui coïnciderait avec le 42e anniversaire de la révolution qui a porté le «Guide» au pouvoir le 1er septembre 1969.
Pour les rebelles, Mouammar Kadhafi, recherché tous azimuts, est «très certainement» toujours en Libye et le responsable des affaires intérieures au CNT, Ahmad Darrad, a estimé qu'il était de leur «droit de le tuer» s'il ne se rendait pas.
La rébellion, qui a offert une récompense de 1,7 million de dollars pour la tête de Mouammar Kadhafi, mort ou vivant, a affirmé avoir arrêté un haut gradé proche du premier cercle de M. Kadhafi, Nagi Ahrir, espérant qu'il les mettra sur sa piste.
Le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, a de nouveau espéré sa capture «vivant pour qu'il soit jugé».
L'Otan frappe Syrte et Bani Walid
Sur le terrain et après avoir donné jusqu'à samedi aux pro-Kadhafi pour se rendre, les rebelles cherchent à venir à bout des loyalistes dans les derniers bastions du régime.
Mardi, M. Abdeljalil a adressé un ultimatum aux pro-Kadhafi