«L'enquête a révélé qu'un homme, Mamman Nur, un élément connu de Boko Haram ayant des liens avec Al-Qaïda, qui est récemment revenu de Somalie, a travaillé de concert avec les deux suspects et est le cerveau de l'attaque contre le bâtiment des Nations unies» affirme la police nigériane dans un communiqué.
La police secrète indique détenir deux suspects présentés comme de hauts responsables de la secte islamiste Boko Haram qui a revendiqué l'attentat ayant éventré vendredi matin le QG onusien dans la capitale nigériane.
Ils ont été arrêtés le 21 août, c'est à dire cinq jours avant l'attentat, après que la police eut été informée, le 18 août, que «des éléments de Boko Haram étaient en mission pour attaquer des cibles non spécifiées à Abuja», selon le communiqué.
La police secrète a lancé un avis de recherche contre Mamman Nur. Les deux suspects appréhendés ont été identifiés comme Babagana Ismail Kwaljima, également appelé Abu Summaya et Babagana Mali, aussi coonu sous le nom de Bulama.
«Suite à leur arrestation, la sécurité avait à nouveau été relevée à Abuja et dans ses environs. Les suspects ont fait des déclarations de valeur et sont détenus dans un bâtiment de l'armée», a-t-elle indiqué.
Le kamikaze qui a perpétré l'attentat, en voiture, a franchi deux portails gardés avant d'activer ses explosifs en percutant la façade du siège de l'ONU où travaillaient environ 400 personnes pour de nombreuses agences onusiennes.
La police secrète nigériane précise q