C'est là, à l'Elysée, que tout avait commencé le 19 mars, lors d'un sommet-déjeuner d'une vingtaine de représentants d'Etats et d'organisations internationales «pour le soutien au peuple libyen». Une réunion qui donnait le coup d'envoi des premiers bombardements contre les blindés de Kadhafi, fonçant sur la capitale de l'insurrection, Benghazi. Après avoir joué un rôle majeur dans l'intervention en Libye, au côté du Premier ministre britannique, David Cameron, Nicolas Sarkozy célèbre aujourd'hui la victoire dans une «conférence des amis de la Libye» avec une soixantaine de dirigeants. Parmi eux, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, ainsi que des représentants de l'Union africaine et de l'Organisation de la conférence islamique. «Tous les continents sont représentés», se félicite-t-on à l'Elysée.
«urgents». Cinq mois après les premières frappes de l'Otan, Paris entend conserver l'initiative et profiter des retombées de la victoire désormais acquise de la rébellion libyenne. Le sommet, qui ne durera que quelques heures, vise avant tout à marquer la fin des opérations militaires et le début de la transition politique et de la reconstruction. «C'est le commencement d'une période nouvelle, au moins aussi délicate à gérer que la phase des combats. Il faut aller vite», explique une source à l'Elysée.
Outre ses alliés dans la ge