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Libération

Le procès de Moubarak reprend à huis clos

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Pas de caméras ce lundi pour la nouvelle comparution de l'ancien président égyptien, durant laquelle quatre témoins à charge doivent être entendus.
L'ex-raïs, le 15 août durant son procès au Caire. (Reuters)
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publié le 5 septembre 2011 à 10h11

Le procès de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak rouvre ce lundi au Caire à huis clos. Contrairement aux premières audiences des 3 et 15 août, les débats ne seront pas retransmis en direct à la télévision, on ne verra pas les images de l'ancien raïs comparaissant allongé sur une civière.

Cette mesure a été décidée par le président de la cour pénale, le juge Amed Refaat, manifestement excédé par l'atmosphère survoltée régnant dans la salle lors de la précédente audience. En particulier parmi les avocats des plaignants.

Entamé début août, le procès entre à présent dans le vif du sujet, après des séances relativement formelles. Des témoins «à charge» doivent être entendus afin de déterminer les responsabilités dans le meurtre de manifestants durant la révolte du début de l'année.

Qui a ordonné de tirer ?

Après des séances relativement formelles, la session de ce lundi doit se pencher sur la question de la responsabilité des tirs d'hommes embusqués contre des manifestants lors des événements de janvier et février, qui ont abouti à la démission de l'homme fort de l'Egypte.

Selon le quotidien gouvernemental al-Ahram, «le tribunal va écouter quatre témoins à charge, dont le chef du service des communications au sein de la force de la sécurité centrale (anti-émeutes, ndlr), et d