Une dizaine de proches de Kadhafi, dont Mansour Daw, le chef des brigades de sécurité du colonel, serait passée hier au Niger, et se trouverait à Agadez, dans le nord du pays. L'identité des autres personnes n'a pas été révélée, mais une source touareg a affirmé à l'AFP que «ce ne sont ni des fils ni des très proches de la famille Kadhafi».
Ces personnes sont entrées au Niger en compagnie d’Aghali Alambo, un des leaders de la révolte touareg ayant par la suite combattu au côté du Guide libyen, recrutant de nombreux ex-combattants pour le régime. Une partie d’entre eux se trouverait toujours à Syrte et Bani Walid, derniers bastions kadhafistes, encerclés par les forces du Conseil national de transition (CNT).
Malgré l'arrivée sur place de Ian Martin, conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et la volonté du CNT de trouver une issue pacifique, les négociations semblent au point mort. Selon Abdallah Kenchil, du CNT, «les soldats de Kadhafi ont aussi fermé les portes de la ville et ne laissent plus passer les familles. Ça nous inquiète, on ne veut pas tuer de civils dans un assaut». Malgré tout, une attaque sur Bani Walid n'est pas à exclure, les troupes du CNT s'étant amassées autour de la ville. Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l'Otan, a affirmé hier que le succès était proche, et que la mission de l'Alliance irait «jusqu'au bout».
Si le conflit libyen interne semble arriver à son terme, il pourrait en revanch