Au moins 11 personnes ont été tuées et 66 autres blessées dans l’attentat perpétré hier devant la Haute Cour de New Delhi, située en plein centre de la capitale indienne. Un engin piégé contenant 2 kilos d’explosifs avait été placé dans une mallette près de la réception d’une des principales portes d’entrée du tribunal, a affirmé la police locale. A cette heure, une centaine de personnes faisait la queue pour pénétrer dans le tribunal.
«Lâche». Le Premier ministre, Manmohan Singh, en voyage au Bangladesh, a immédiatement condamné un «acte lâche», en appelant à l'union politique dans la «longue guerre» contre ces attaques terroristes. Les enquêteurs étudient pour leur part une revendication envoyée par mail d'un groupe islamiste se présentant comme le Harkat-ul-Jihad al-Islami (HuJI). Il pourrait s'agir de représailles, à l'instar du double attentat ayant frappé le Pakistan le même jour (lire ci-contre). Le message demande notamment que la peine de mort contre Mohammed Afzal Guru soit «abrogée immédiatement, ou nous ciblerons des tribunaux plus importants et la Cour suprême». Afzal Guru a été condamné pour avoir participé aux attentats qui ont frappé le Parlement indien en décembre 2001. «Ce message doit être étudié sérieusement, car le HuJI est un groupe terroriste de premier plan», a indiqué l'Agence fédérale d'investigation (NIA).
Toutefois, de nombreux autres groupes terroristes, islamistes, mais aussi séparatis