Des forces de l'armée et de la police étaient déployées en masse samedi devant l'ambassade d'Israël au Caire, au lendemain d'une attaque d'une violence sans précédent lancée par des manifestants égyptiens contre la chancellerie et de heurts meurtriers avec la police.
A Jérusalem, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu'un "désastre" avait été évité, alors que le numéro deux de l'ambassade d'Israël va rester au Caire après le départ précipité de l'ambassadeur Yitzhak Levanon, rentré en Israël.
Le président américain Barack Obama a exprimé sa "grande inquiétude" et sommé le pouvoir égyptien de protéger l'ambassade. Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, avait auparavant téléphoné au secrétaire américain à la Défense Leon Penetta pour demander la protection de la représentation.
Le bâtiment abritant l'ambassade d'Israël, symbole de la paix conclue en 1979 entre les deux pays mais qui cristallise aussi la colère d'une partie de l'opinion égyptienne, a été envahi vendredi par des manifestants égyptiens qui ont jeté des documents dans la rue et retiré le drapeau israélien.
Les manifestants, armés de marteaux, de barres de fer et de cordes avaient au préalable fait tomber un mur de protection érigé ces derniers jours par les autorités devant la mission située en haut d'un immeuble d'une vingtaine d'étages.
Ils se sont ensuite battus toute la nuit avec les policiers appelés en renfort qui ont tiré en l'air pour les di