Le Liechtenstein a refusé dimanche de légaliser l'avortement, en votant contre une initiative populaire en ce sens soumise au vote populaire, se rangeant ainsi derrière le prince Alois von et zu Liechtenstein, qui y était opposé.
Avec 52,3% de votes contre et 47,7% en faveur, la principauté a rejeté cette initiative intitulée «aider plutôt que punir». La participation au vote a été de 60% environ.
Ce vote est la deuxième consultation populaire sensible depuis le début de l'année dans ce petit pays très catholique, comptant 18.800 électeurs.
En juin dernier, le peuple s'est prononcé en faveur d'une union civile pour les homosexuels, lors d'une autre consultation populaire. Les initiateurs du texte voulaient légaliser l'avortement au Liechtenstein durant les 12 premières semaines de la grossesse.
L'avortement est interdit au Liechtenstein et passible d'un an de prison, même lorsqu'il a été pratiqué à l'étranger.
Le prince Alois, 43 ans, marié et père de 4 enfants, avait indiqué son opposition à cette initiative, et averti qu'il y apposerait son veto, au cas où le peuple l'aurait approuvée, empêchant ainsi son entrée en vigueur.
IVG à l'étranger
Le gouvernement et le parlement du Liechtenstein avaient également indiqué être opposés à ce texte.
Le prince avait expliqué son opposition au texte par une disposition du texte soumis au vote, qui prévoyait une interruption de grossesse sans délai imposé, soit au-delà des 12 semaines, en cas de risque de handicap de l'enfant à venir.
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