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Aux Etats-Unis, dernière chance pour le condamné à mort Troy Davis

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Manifestation de soutien le 2 juillet 2008 à Paris en faveur de Troy Davis, condamné à mort aux Etats-Unis. (AFP / Mehdi Fedouach)
publié le 19 septembre 2011 à 16h57
(mis à jour le 19 septembre 2011 à 17h27)

La réunion du comité des grâces de Géorgie (Sud-Est des Etats-Unis) qui doit décider de commuer ou non en prison à vie la condamnation à mort de Troy Davis, symbole de la lutte contre la peine de mort, a débuté lundi à Atlanta.

Une centaine de personnes manifestaient lundi devant le siège du comité, a-t-on appris auprès de la police et des organisateurs.

Les manifestants, portant des pancartes "Nous sommes tous Troy Davis" ou "Justice, libérez Troy Davis", "Trop de doutes, sauvez Troy Davis" ont commencé à manifester à 07H30 locales.

L'exécution de Troy Davis, symbole international de la lutte contre la peine de mort condamné à la peine capitale en 1991, est programmée par injection mortelle mercredi à la prison de Jackson, malgré des doutes sur sa culpabilité.

Quelque 300 rassemblements pour réclamer la clémence ont déjà eu lieu vendredi aux Etats-Unis et dans le monde.

Le comité des grâces de Géorgie est appelé lundi à commuer ou non la peine capitale de Davis en prison à vie. Comptant cinq membres, il doit se prononcer à la majorité simple.

Agé de 42 ans, dont 20 passés dans le couloir de la mort en Géorgie, Troy Davis a été condamné à mort pour le meurtre d'un policier blanc en 1989. Présenté par ses partisans comme le prototype du Noir condamné à tort, il est soutenu par des personnalités comme l'ancien président Jimmy Carter, le pape Benoît XVI ou l'actrice Susan Sarandon.

Neuf témoins ont désigné à l'époque Troy Davis comme l'auteur