Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a assisté lundi à une audience du procès Mills à Milan où il est accusé de corruption de témoin, sans évoquer des révélations embarrassantes sur ses frasques sexuelles et ses liens avec un entrepreneur de Bari.
Silvio Berlusconi est arrivé en voiture vers 9H00 et reparti peu après 11H00 du tribunal de Milan sans s'exprimer sur ses nouveaux ennuis, a constaté un journaliste de l'AFP.
A son entrée dans la salle, il a seulement lancé: "moi je vais bien, c'est vous qui avez des sales têtes", aux journalistes qui lui demandaient comment il allait.
Quelques personnes regroupées derrière des barrières ont crié "courage, courage" dans sa direction tandis que d'autres scandaient: "démissionne, démissionne".
Prostituées
Le Cavaliere est empêtré dans de nouvelles informations embarrassantes diffusées par les médias depuis jeudi sur ses relations avec un entrepreneur de Bari, Giampaolo Tarantini, accusé de lui avoir fourni des prostituées pour des fêtes organisées dans ses résidences en 2008 et 2009.
Deux enquêtes sont menées sur ces fêtes à Bari et Naples. Silvio Berlusconi ne fait pas l'objet de poursuites mais il est le protagoniste de ce scandale et les juges soupçonnent Tarantini d'avoir joué les entremetteurs pour s'attirer ses faveurs et obtenir des contacts et contrats avec des firmes publiques.
Dans l'affaire Mills, le président du Conseil est accusé d'avoir versé 600.000 dollars à son ancien avocat britannique David Mills pour men