Nicolas Sarkozy a proposé mercredi un statut «intermédiaire (...) d'Etat observateur» pour les Palestiniens, offrant un calendrier d'un an pour parvenir à «un accord définitif» de paix avec Israël.
Il a aussi mis en garde les Palestiniens et les Etats-Unis contre un bras de fer au Conseil de sécurité, prévenant qu'un veto américain à la démarche palestinienne visant à obtenir l'admission d'un Etat de Palestine à l'ONU «risquerait d'engendrer un cycle de violence au Proche-Orient».
Le président français, qui s'adressait à l'Assemblée générale de l'ONU, a fixé comme objectif ultime «la reconnaissance mutuelle de deux Etats nations pour deux peuples, établis sur la base des lignes de 1967 avec des échanges de territoires agréés et équivalents». La formule est celle déjà retenue par le président américain Barack Obama en mai dernier.
Pour y parvenir, «changeons de méthode!», a-t-il exhorté plusieurs fois, dans un discours de 10 minutes consacré presque exclusivement au processus de paix. «Chacun sait bien qu'une reconnaissance pleine et entière du statut d'Etat membre de l'ONU ne peut être obtenue dans l'immédiat» pour la Palestine, a-t-il estimé. «La raison première en est le manque de confiance entre les principaux acteurs. Mais personne ne peut imaginer qu'un veto au Conseil de Sécurité ne déclencherait pas un cycle de violence au Proche-Orient.»
Selon Nicolas Sarkozy, les Européens, mais aussi les Etats ara