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Libération

Syrie : vives réactions après les vetos chinois et russe à l’ONU

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Vote . Les partisans de la résolution condamnant la répression ont exprimé leur colère, hier. L’opposition à Bachar al-Assad, elle, dit son inquiétude.
publié le 6 octobre 2011 à 0h00

Jusqu’au dernier moment, les Occidentaux ont cru au passage du texte. Mais, malgré les aménagements de dernière minute, la Russie et la Chine ont opposé mardi soir leurs vetos à une résolution condamnant la répression en Syrie. Réduisant à néant des semaines d’efforts au sein du Conseil de sécurité des Nations unies pour parvenir à un vote favorable.

Edulcorer. C'est au début de l'été qu'avaient commencé les négociations à New York afin de se mettre d'accord sur une résolution mettant en garde le régime de Bachar al-Assad. Ces derniers jours, les Européens notamment avaient décidé d'édulcorer le texte pour ne pas y placer le terme de «sanctions» envisagées contre Damas en cas de poursuite de la répression sanglante. Le document évoquait seulement «des options» à considérer. Mais cela n'a pas suffi. Parmi les quinze membres du Conseil de sécurité, neuf ont voté pour la résolution, quatre se sont abstenus (Afrique du Sud, Inde, Brésil et Liban) et Moscou et Pékin s'y sont ouvertement opposés. Les deux vetos ont provoqué de vives réactions parmi les autres membres permanents du Conseil de sécurité. «Nous sommes furieux du fait que le Conseil a totalement échoué dans sa tentative de répondre à un défi moral urgent et à une menace croissante sur la paix dans la région», a commenté l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice. «C'est un triste jour pour le peuple syrien, c'est un triste jour pour le Conseil de sécurité, a renché