Le prix Nobel de la paix est décerné ce vendredi à Oslo sur fond de spéculations intenses sur l'identité du lauréat: la présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf, des acteurs du printemps arabe ou l'UE?
Le comité Nobel norvégien avait l'embarras du choix cette année avec un record de 241 organisations et individus en lice, une liste de candidats dont l'identité est un secret bien gardé, ce qui complique le jeu des pronostics.
Première femme élue chef d'Etat sur le continent africain en 2005, Mme Sirleaf, 72 ans, est la "lauréate la plus probable", a annoncé jeudi soir la chaîne norvégienne TV2, qui a correctement pronostiqué le nom des deux derniers vainqueurs (Barack Obama en 2009, Liu Xiaobo en 2010).
Arrivée au pouvoir en 2005, cette "Dame de fer" a oeuvré pour la reconstruction de son pays ravagé par 14 ans de guerres civiles qui ont fait quelque 250.000 morts.
L'attribution du Nobel surviendrait quatre jours avant une élection présidentielle au cours de laquelle elle brigue un second mandat.
De leur côté, la plupart des experts ont fait des acteurs du "printemps arabe" les favoris de cette édition Nobel, citant des cyber-militants comme la Tunisienne Lina Ben Mhenni, l'Egyptienne Esraa Abdel Fattah, inspiratrice du Mouvement du 6 avril, ou son compatriote encore Waël Ghonim.
Mais le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, a semblé vouloir orienter les regards dans une autre direction.
Le prix Nobel de la paix 2011 est un lauréat "très