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«Un Nobel pour les femmes en général»

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La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et la militante Leymah Gbowee, ainsi que la Yéménite Tawakkol Karman, ont été récompensées pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes.
La président du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, le 13 juin 2011 à Londres. (© AFP Paul Hackett)
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publié le 7 octobre 2011 à 11h30
(mis à jour le 7 octobre 2011 à 14h58)

Le prix Nobel de la paix a été conjointement attribué vendredi à deux femmes libériennes, la présidente Ellen Johnson Sirleaf et la militante Leymah Gbowee, ainsi qu'à la Yéménite Tawakkol Karman, a annoncé le comité Nobel norvégien.

Cette dernière est la première femme arabe lauréate de ce prix.

Les trois lauréates sont récompensées "pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes et de leurs droits à participer aux processus de paix", a déclaré à Oslo le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland.

Première femme à être démocratiquement élue à la tête d'un pays africain en 2005, Mme Sirleaf, 72 ans, a oeuvré pour la reconstruction d'un pays ravagé par 14 ans de guerres civiles, qui ont fait quelque 250000 morts et laissé une économie exsangue.

"Depuis son investiture en 2006, elle a contribué à assurer la paix au Liberia, à promouvoir le développement économique et social, et à renforcer la place des femmes", a fait valoir Thorbjoern Jagland. Mais, au Liberia, le principal opposant d'Ellen Johnson Sirleaf juge que ce prix Nobel est "inacceptable et non mérité".

L'accession au pouvoir d'Ellen Johnson Sirleaf a été rendue possible par le travail sur le te