Le président Barack Obama a annoncé vendredi le retrait des quelque 39 000 soldats américains encore stationnés en Irak d'ici à la fin de l'année, mettant fin à près de neuf ans d'un conflit engagé par son prédécesseur George W. Bush. «Aujourd'hui, je suis en mesure d'annoncer, comme promis, que le reste de nos troupes présentes en Irak rentreront d'ici à la fin de l'année. Après près de neuf années, la guerre menée par les Etats-Unis en Irak sera finie», a dit Obama lors d'une allocution à la Maison Blanche.
L'annonce est survenue après une visioconférence avec le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki et l'échec des négociations visant à maintenir des troupes américaines. Bagdad a assuré que les deux responsables étaient sur la même longueur d'onde. «Les points de vue des deux dirigeants étaient identiques quant à la nécessité d'engager une nouvelle phase de relations stratégiques, après avoir mené à bien le retrait (des troupes américaines) à une date précise à la fin de l'année», a réagi Maliki selon une déclaration diffusée par son bureau.
Le président des Etats-Unis s'est défendu d'abandonner l'Irak et averti à demi-mot le voisin iranien que Washington resterait vigilant. «De même que les Irakiens ont tenu bon pendant la guerre, j'ai bon espoir qu'ils sauront construire un avenir à la hauteur de leur histoire», a déclaré Obama. «Nous resterons les partenaires d'un Irak qui contribue à la sécurité régionale et à la paix, de même que n