La communauté internationale a salué jeudi la mort de Mouammar Kadhafi après 42 ans de règne sans partage à la tête de la Libye, espérant la fin prochaine de l’intervention de l’Otan.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a affirmé que la disparition de l'ex-dictateur marquait «la fin d'un chapitre long et douloureux» pour les Libyens et appelé les nouvelles autorités de Tripoli à bâtir un pays «démocratique» et «tolérant». «Je suis très fier du travail que nous avons effectué dans cette opération. Et je suis encore plus fier de ce que les Libyens ont réussi», a-t-il estimé.
Obama, dont l'administration avait pris soin de ne pas apparaître seule au premier rang dans la lutte contre le régime libyen, n'a pas manqué de faire le rapprochement avec les tensions en cours dans le reste du monde arabe. «Pour la région, les événements d'aujourd'hui prouvent une fois de plus que les régimes à poigne finissent toujours par disparaître (…) Les jeunes rejettent avec force la dictature. Et les dirigeants qui essaient de leur refuser leur dignité n'y parviendront pas», a prédit le président américain.
La France, en pointe dans l'intervention de l'Otan en Libye, a salué par la voix du président Nicolas Sarkozy une «étape majeure» pour la libération de la Libye, estimant qu'une «page nouvelle» s'ouvrait pour le peuple libyen, «celle de la réconciliation dans l'unité et la liberté». Son