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Libération

Répression et mobilisation ne faiblissent pas en Syrie

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publié le 4 novembre 2011 à 10h46
(mis à jour le 4 novembre 2011 à 17h20)

Dix-sept personnes ont été tuées vendredi par les forces de sécurité en Syrie, où d'importants rassemblements ont eu lieu «contre les despotes et les tyrans» à l'appel des militants pro-démocratie qui doutent de la volonté de Damas d'appliquer le plan arabe de sortie de crise.

Ce plan prévoit un arrêt total des violences, la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la répression, le départ de l’armée des villes et la libre circulation des observateurs et médias internationaux, avant l’ouverture d’un dialogue entre le régime et l’opposition.

Mais malgré la décision mercredi du régime du président Assad d'accepter «sans réserves» cette initiative, la répression, qui a déjà fait selon l'ONU plus de 3.000 morts depuis la mi-mars, ne faiblit pas en Syrie.

Six civils ont péri vendredi à Homs (centre), un des bastions de la révolte, sous des tirs nourris à la mitrailleuse lourde et lors de la dispersion d’une manifestation, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

A Hama, au nord de Homs, quatre civils ont péri par les tirs des forces de sécurité et sous les balles de tireurs embusqués. Et dans la province de Damas, les forces de l’ordre ont tué quatre manifestants à Kanaker et un autre à Hamourié.

En outre, deux Syriens, un civil et un soldat déserteur, ont été tués dans la matinée par les forces de l’ordre dans la région de Tal-Chihab, à la frontière avec la Jordanie, alors qu’ils tentaient de quitter le pays, selon l’OSDH.

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