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Libération

Iran: Juppé met en garde contre les dangers d'une option militaire

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publié le 14 novembre 2011 à 16h24
(mis à jour le 14 novembre 2011 à 16h32)

Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a estimé lundi qu'une intervention militaire contre l'Iran en raison de son programme nucléaire serait "pire que le mal" et "nous entraînerait dans une spirale non maîtrisable".

A l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, M. Juppé a indiqué que la volonté de l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, mise en évidence par un rapport de l'AIEA la semaine dernière, représentait "un danger majeur pour la stabilité de la région et pour la stabilité du monde".

Mais, a-t-il ajouté, "une intervention militaire serait pire que le mal et nous entraînerait dans une spirale non maîtrisable".

Les ministres ont "exhorté" l'Iran à "répondre aux inquiétudes internationales sur la nature de son programme nucléaire via une collaboration totale avec l'AIEA", selon un communiqué publié à l'issue de la réunion.

Ils vont "continuer à examiner d'éventuelles nouvelles mesures" pour sanctionner l'Iran, dont l'application sera décidée à leur prochaine réunion, prévue début décembre, a précisé le texte.

M. Juppé a indiqué que l'UE avait prévu de demander à la Banque européenne d'investissements (BEI) de "cesser ses investissements en Iran".

"Nous sommes toujours prêts au dialogue mais nous constatons que l'Iran manifeste une bonne volonté égale à zéro. Donc, nous allons renforcer les sanctions", a expliqué le ministre.

Malgré les critiques dont elles font l'o