Un centre des services secrets syriens a été attaqué mercredi près de Damas par des militaires dissidents, la première attaque de ce type en huit mois de contestation contre le régime, à quelques heures d’une réunion de la Ligue arabe à Rabat consacrée à la crise syrienne.
Cette attaque a été menée à l’aube par «l’Armée syrienne libre», une force d’opposition armée dont la création a été annoncée en juillet par le colonel Riad al-Assad, qui a déserté et s’est réfugié en Turquie, ont indiqué les Comités locaux de coordination (LCC).
«L'Armée libre a frappé avec des roquettes et des grenades RPG le centre des services de renseignements aériens situé à l'entrée de Damas», ont expliqué dans un communiqué les LCC, une organisation de l'opposition qui coordonne les manifestations sur le terrain contre le régime de Bachar al-Assad.
«Nous avons des informations confirmées qu'un centre des services de renseignements à Harasta a été frappé», a rapporté de son côté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne.
Aucune information sur d’éventuelles victimes, tant du côté des services secrets que des déserteurs, n’était disponible dans l’immédiat.
Conseil militaire provisoire
L’«Armée syrienne libre» a par ailleurs annoncé la création d’un conseil militaire provisoire pour faire tomber le régime, protéger la population et prévenir l’anarchie.