Le Conseil suprême des forces armées (CFSA) qui dirige le pays depuis la chute Hosni Moubarak "se réunit avec un nombre de forces politiques", selon la télévision d'Etat, après trois jours de violences qui ont fait 28 morts notamment au Caire. Les influents Frères musulmans avaient confirmé leur participation à ce dialogue.
Lundi, le gouvernement égyptien a annoncé sa démission au troisième jour d’affrontements meurtriers opposant forces de l’ordre et manifestants réclamant la fin du pouvoir militaire en Egypte. Il a présenté sa démission au Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir depuis le départ du président Moubarak en février «
au vu des circonstances difficiles que traverse actuellement le pays
», a annoncé son porte-parole Mohamed Hijazi. (voir la vidéo)
Cette démission intervient à une semaine des premières élections législatives depuis le départ de Moubarak, chassé du pouvoir par une révolte populaire le 11 février, alors que les heurts font craindre que le scrutin, prévu sur plusieurs mois, soit émaillé de violences.
Les Frères musulmans d’Egypte, la force politique la mieux organisée du pays, ont annoncé qu’ils allaient participer à une réunion de dialogue auquel a appelé le pouvoir militaire, après trois jours de violences entre manifestants et police.
Selon le ministère de la Santé, 24 personnes – 23 au Caire, une à Alexandrie (nord) – ont été tuées et 1.900 blessées depuis samedi, notamment sur la place Tahrir au Caire, épicentre du s