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Repères. Syrie

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publié le 23 novembre 2011 à 0h00

Fondée fin juillet par Ryad al-Assad, un colonel passé du côté des insurgés, l'Armée syrienne libre (ASL) est une force composée de déserteurs de l'armée régulière. L'ASL affirme regrouper 15 000 hommes chargés «d'obtenir la dignité et la liberté pour le peuple syrien, de renverser le régime et de protéger la révolution».

Proposé par la Ligue arabe le 30 octobre, le plan de sortie de crise, accepté par la Syrie, est resté lettre morte. La répression n'ayant pas faibli, la Ligue arabe devrait annoncer, lors d'une réunion jeudi, des sanctions économiques contre Damas, après l'avoir déjà exclu de réunions de l'organisation régionale.

3 500

personnes ont péri en Syrie depuis le début du soulèvement populaire contre le régime du président Bachar al-Assad, selon l'ONU.

«Si tu veux voir comment finit quelqu’un qui a lutté à mort contre son propre peuple, regarde Hitler, Mussolini ou Ceausescu.»

Recep Tayyip Erdogan Premier ministre turc, au président syrien Al-Assad, hier.

«Nous n’avons pas l’intention d’intervenir militairement [mais] la France va accentuer les sanctions contre la Syrie.»

Alain Juppé ministre des Affaires étrangères, hier au Koweït

Né fin août à Istanbul, le Conseil national de l'opposition syrienne rassemble les forces politiques appelant au départ du président Bachar al-Assad. Dirigé par Burhan Ghalioun, un opposant historique basé en France, le CNS compte 230 membres, résidant tant en Syrie