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Libération

Contre Bachar al-Assad, le choix des armes

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Syrie . L’attaque d’un bus, qui a tué 7 officiers, a été revendiquée, vendredi, par l’Armée syrienne libre.
publié le 26 novembre 2011 à 0h00

L’Armée syrienne libre (ASL) a confirmé vendredi sa montée en puissance avec l’attaque d’un bus de l’armée de l’air, qui s’est traduite par la mort de six pilotes et de quatre autres militaires, tandis que, pour la première fois, des milliers de Syriens défilaient pour apporter leur soutien aux déserteurs qui forment l’essentiel de l’ASL.

Cette plongée dans la lutte armée intervient alors que Damas n'avait encore donné, vendredi soir, de réponse à l'ultimatum de la Ligue arabe lui demandant d'accepter l'envoi d'observateurs sous peine de sanctions. Cette organisation en avait aussi appelé pour la première fois aux Nations unies afin de régler la crise. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit «prêt» à l'aider dans sa tentative de trouver une solution, se déclarant «très inquiet de l'escalade de la crise et du bilan croissant des morts en Syrie».

Effectivement, la dérive militaire apparaît à présent inévitable avec l'assaut revendiqué par l'ASL contre l'armée de l'air syrienne. «Une bande terroriste armée a assassiné six pilotes, un officier et trois sous-officiers du génie militaire travaillant sur une base aérienne», a reconnu l'état-major syrien dans un très rare communiqué. L'attaque a été commise «sur la route Palmyre-Homs», ajoute-t-il, dénonçant «l'implication de parties étrangères qui soutiennent ces attentats terroristes afin d'affaiblir les capacités de combat des forces armées». Les accrochage