Menu
Libération

Gbagbo frappé par un mandat d'arrêt international

Article réservé aux abonnés
Côte-d'Ivoire: l'après-Gbagbodossier
L'ex-président ivoirien doit être transféré mercredi au plus tard, à La Haye où se trouve la Cour pénale internationale.
Laurent Gbagbo le 26 novembre 2010 à Abidjan. (© AFP Seyllou Diallo)
par
publié le 29 novembre 2011 à 16h10

L'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a reçu, ce mardi, un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) et doit être transféré à La Haye mercredi «au plus tard», a annoncé à l'AFP l'un de ses avocats.

«Le procureur a notifié un mandat d'arrêt international au chef de l'Etat Laurent Gbagbo. Il va s'agir de le transférer à La Haye, je ne sais pas quand, ça peut être aujourd'hui, demain au plus tard», a raconté Me Jean Gbougnon.

Cette annonce, à une dizaine de jours des élections législatives du 11 décembre, a été faite à Korhogo (nord) lors de l’audition, qui avait débuté lundi, de Gbagbo (66 ans) par un juge d’instruction ivoirien, selon l’avocat.

Arrêté le 11 avril à Abidjan et détenu ensuite à Korhogo, Laurent Gbagbo, de même que son épouse Simone qui est en détention à Odienné (nord-ouest), a été inculpé en août pour «crimes économiques» commis durant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011.

Plusieurs dizaines de personnalités du régime déchu, des civils et des militaires, sont détenues pour crimes de sang, «atteinte à l’autorité de l’Etat» ou crimes économiques.

Née du refus de Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise, conclue par deux semaines de guerre, a fait quelque 3.000 morts.

Parallèlement à la justice ivoirienne, la CPI conduit depuis octobre sa