Plusieurs dizaines de manifestants ont attaqué, occupé et saccagé mardi deux sites de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran dont ils ont réclamé la fermeture, faisant monter la tension déjà vive avec les pays occidentaux autour notamment du dossier nucléaire iranien.
Les manifestants, présentés comme des "étudiants bassidjis" (islamistes) par les médias officiels, ont pénétré à deux reprises dans les locaux de l'ambassade située au centre de Téhéran, et ont également occupé pendant plusieurs heures le site de l'ex-résidence britannique dans un parc du nord de la capitale.
Les forces de l'ordre tentaient en début de soirée d'obtenir que les manifestants quittent les deux sites, selon les médias.
(Des protestataires iraniens à l'entrée de l'ambassade britannique, Reuters)
La police anti-émeutes présente en force n'est pas intervenue lors de la première attaque de l'ambassade en début d'aprés-midi, laissant les manifestants escalader le mur d'enceinte du parc où se trouve la chancellerie.
Passivité de la police
Les manifestants ont ensuite brisé les vitres du bâtiment avant d'y pénétrer et d'en saccager une partie, jetant des dossiers et des objets par les fenêtres, selon des images de la télévision d'Etat qui a suivi toute la manifestation en direct.
Evacués sans violence par les forces de l'ordre après une heure d'occupation, les manifestants ont à nouveau réussi en début de soirée à pénétrer dans la chancellerie où ils ont notamment incendié des documents, en dépit d'une interventio