Les autorités ont porté un nouveau coup aux anti-Wall Street en démantelant dans la nuit deux des plus gros campements anti-capitalistes des Etats-Unis à Los Angeles et Philadelphie, deux semaines après l'évacuation des manifestants new-yorkais à l'origine du mouvement.
Ces expulsions sont un nouveau coup dur pour le mouvement, qui peine à trouver un second souffle depuis son apparition à New York le 17 septembre.
«Cherche abri désespérément»
A New York, coeur symbolique du mouvement,les manifestants ont dû quitter le square Zuccotti il y a deux semaines. Ils se retrouvent encore pour des manifestations ponctuelles mais la dernière remonte au 23 novembre. Leur site internet témoigne que les manifestants "cherchent désespérément des abris et des moyens de transport".
A Oakland (Californie) ou à Portland (Oregon, Nord-Ouest), des campements de protestataires ont également été démontés à la mi-novembre.
Dans la capitale Washington en revanche, les anti-Wall Street occupent toujours deux camps de fortune non loin de la Maison Blanche, mais des rumeurs commencent à courir parmi les médias locaux et les manifestants sur une note des autorités évoquant "l'augmentation des incidents" et qui serait le signe annonciateur d'une prochaine expulsion.
Plutôt confiants, les anti-Wall Street de la capitale se préparent pourtant à passer l'hiver sous leurs tentes.
Fin de partie à Los Angeles
A Los Angeles, environ 500 personnes étaient présentes au moment de l'intervention de la police dans la nuit de mardi à mercredi, selon un photogr