Menu
Libération

Les relations franco-chinoises sont au poil de panda

Article réservé aux abonnés
publié le 6 décembre 2011 à 0h00

Deux pandas chinois arriveront en janvier dans le parc zoologique de Beauval (Loir-et-Cher), au terme d'un contrat signé samedi à Pékin, épilogue d'un long parcours. Il aura fallu pas moins de cinq années de pourparlers pour que l'Etat chinois accède à la demande de la France et lui prête un couple de pandas, «chat-ours» pour les Chinois. La requête avait été soumise en 2007 lors d'un tête-à-tête entre Nicolas Sarkozy et le président chinois, Hu Jintao. Le prêt de pandas est une affaire d'Etat. «C'est l'aboutissement des relations chaleureuses entre les deux pays» et une consécration pour l'année écoulée, «au cours de laquelle il y a eu trois rencontres entre les présidents Sarkozy et Hu Jintao et une coopération franco-chinoise très étroite au G20», expliquait samedi Sylvie Bermann, l'ambassadrice de France en Chine.

Rien n'a été laissé au hasard. Tels des ministres convoqués à une cérémonie officielle, Yuanyuan («bébé rond») et Huanhuan («joyeux») arriveront solennellement en France le 27 janvier, date anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques avec la République populaire. «En réalité, ils débarqueront à Paris de leur avion spécialement aménagé au moins dix jours plus tôt, corrige Mme Hu Yongping, la présidente de l'Association chinoise des parcs zoologiques, car le voyage en avion rend les pandas agressifs, et il leur faut ce temps-là pour revenir à leur état normal.» D'apparence inoffensive, les pandas peuve