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Libération

RDC: tension au lendemain de la victoire contestée de Kabila à la présidentielle

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Des partisans d'Etienne Tshisekedi le 9 décembre 2011 à Kinshasa. (© AFP Gwenn Dubourthoumieu)
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publié le 10 décembre 2011 à 12h02

Les forces de sécurité étaient déployées en force samedi à Kinshasa au lendemain d'incidents qui ont accompagné l'annonce de la réélection du président Joseph Kabila, contestée par son rival Etienne Tshisekedi.

Selon des journalistes de l'AFP, la capitale de la République démocratique du Congo ressemblait à une ville morte, tôt dans la matinée, et restait sous haute surveillance policière et militaire.

Certains quartiers portent encore les stigmates des violences qui ont suivi l'annonce par la Commission électorale (Céni) de la victoire du président sortant Kabila (48,95%) sur l'opposant Tshisekedi (32,33%).

M. Tshisekedi qui s'est proclamé "président élu", a écarté toute contestation par la voie légale.

Dans le centre de la ville, à Bumbu, des civils armés de battes de base-ball ont été vus prêter main forte à des policiers qui procèdent à des interpellations musclées. Et, parfois, la police tire en l'air pour disperser des regroupements.

Selon des sources hospitalières, une personne a été tuée par balle vendredi soir dans un quartier de la capitale, sans que l'on ne sache rien des circonstances de ce décés, qu'une source policière a toutefois démenti.

Aucun taxi ou véhicule ne circulait samedi et les rares habitants qui se sont aventurés hors de chez eux ont été contraints de marcher. Les stations d'essence sont resteées fermées comme de nombreux magasins, dont quelques-uns ont été pillés vendredi soir.

Sur la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), un bandeau déro