Le Congrès des Etats-Unis a entériné vendredi matin le compromis fiscal négocié la veille, confirmant le succès du président Barack Obama au terme d'un affrontement qui s'est terminé en «humiliation» pour ses adversaires républicains.
Le projet de loi, qui doit désormais être promulgué par le président, prolonge jusqu'à fin février les allègements fiscaux pour les salariés et les allocations chômage, des dispositifs devant initialement expirer le 31 décembre.
A deux jours de Noël, la Chambre des représentants dominée par les républicains a donné son feu vert à ce texte lors d'une procédure simplifiée de «consentement unanime», quelques minutes après le Sénat où les alliés démocrates de M. Obama sont majoritaires.
L'accord annoncé jeudi soir entre le président républicain de la Chambre, John Boehner, et le chef de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, prévoit aussi la mise en place d'une équipe de négociateurs pour parvenir in fine à une extension de ce dispositif jusqu'à la fin de 2012.
L'accord, pour ménager une sortie honorable aux adversaires de M. Obama, prévoit des mesures supplémentaires en faveur des petites entreprises, en particulier une simplification des démarches administratives.
Il s'agit d'une rare défaite pour M. Boehner, dont l'autorité a été contestée ces derniers mois par les parlementaires issus de la mouvance populiste du «tea party» arrivés en masse à la Chambre lors des législatives partielles de novembre 2010 et oppos