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Sanctions : l’UE suit Washington

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Les Vingt-Sept devraient annoncer un embargo sur le pétrole iranien le 23 janvier.
publié le 12 janvier 2012 à 0h00

Les sanctions restent aux yeux des Occidentaux le principal outil pour amener l'Iran à se conformer aux résolutions de l'ONU sur son programme nucléaire. Même si elles n'ont pas jusqu'ici entamé l'intransigeance iranienne, Washington comme les Européens sont convaincus que leurs effets commencent à se faire sentir (lire ci-contre) et ils sont bien décidés à augmenter la pression au travers d'un embargo sur le brut iranien. Après les Etats-Unis, les Vingt-Sept devraient annoncer cette décision le 23 janvier. La semaine dernière, ils se sont mis d'accord sur les grandes lignes même si quelques divergences persistent. Certains pays, telle la Grèce ou l'Italie, sont beaucoup plus dépendants que d'autres des importations de pétrole iranien, qui représentent 5,8% de la consommation européenne totale. Des alternatives auraient déjà été trouvées. Paris et Londres, les plus en pointe, plaident aussi pour un gel des avoirs de la Banque centrale iranienne en Europe. Il s'agit également de convaincre les pays asiatiques, grands clients de l'Iran, de se joindre au mouvement. Le secrétaire d'Etat américain, Timoty Geithner, a entamé en début de semaine une tournée en Chine et au Japon. «Un embargo des Européens suivi par le Japon et la Corée du Sud priverait l'Iran de 20% de ses ressources», souligne un diplomate européen.

Enrichissement. La campagne diplomatique des Occidentaux pour le durcissement des sanctions est facilitée par la radicalisation des po