Filiale du numéro un mondial de la croisière, l’américain Carnival, le groupe italien Costa Croisières est le leader européen du secteur avec près de 3 millions de passagers par an et une flotte de 16 paquebots.
Le Costa Concordia, naufragé vendredi en Toscane (Italie), était un fleuron de cette flotte, avec ses 17 ponts, ses 4 piscines dont 2 couvertes, ses 3.800 passagers et 1.100 membres d’équipage.
A l’image de la croisière en Europe, Costa a connu une croissance exponentielle de son activité dans les années 2000, grâce à un nouvel engouement des touristes lié à une baisse des prix.
Ainsi, le nombre de passagers transportés chaque année sur les navires du groupe (avec ses filiales allemande et espagnole) a quasiment décuplé sur la décennie, passant de 363.000 en 2000 à 2,89 millions en 2010.
Dans le même temps, son chiffre d’affaires s’est retrouvé multiplié par cinq, de 572,4 millions à 2,9 milliards d’euros.
Au terme d’un plan d’expansion global d’un montant de 9,6 milliards d’euros, la compagnie devrait avoir lancé 11 nouveaux bateaux en treize ans d’ici fin 2012.
Le prochain géant de sa flotte, commandé l’été dernier aux chantiers navals italiens Fincantieri à Marghera, comptera 1.854 cabines pouvant accueillir 4.928 passagers et plus de 1.000 membres d’équipage, pour un coût de 550 millions d’euros. Il devrait être livré en 2014.
Pour séduire un plus large public, l’offre s’est modernisée avec des paquebots qui s’affichent comme des clubs de vacances familiaux à part entiè