Les recherches ont repris jeudi matin pour tenter de retrouver des survivants à bord de l'épave du Costa Concordia, le navire de croisière échoué sur les côtes de la petite île du Giglio, alors que le bilan provisoire s'établit à 11 morts. Deux Français ont été identifiés parmi les victimes.
«Les tests réalisés durant la nuit ont été positifs et nous avons d'ores et déjà des plongeurs en action», a déclaré en tout début de matinée un porte-parole des garde-côtes, Filippo Marini. «Nous allons utiliser des micro-explosifs pour ouvrir davantage de voies d'accès. Ils vont entrer à l'intérieur du navire et chercher d'autres survivants», a-t-il ajouté.
Le travail des plongeurs est très difficile: ils doivent notamment franchir des couloirs transformés en «puits» et des parties du bateau sont obstruées par des portes verrouillées, des tas de meubles ou des lambeaux de moquette.
Un très léger déplacement de l'énorme bateau échoué tout près de l'île avait rendu nécessaire une pause dans les recherches mercredi pendant quasiment toute la journée.
Onze morts et vingt-six disparus
Le bilan du sinistre s'établit pour le moment à 11 morts, dont six ont été formellement identifiés: deux touristes français, un Italien, un Espagnol, et deux membres de l'équipage, l'un péruvien et l'autre hongrois, qui était violoniste à bord.
26 personnes manquent à l'appel, mais parmi elles figurent les victimes