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Libération
Récit

Israël, hack mention passable

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Des attaques contre des sites web appartenant à des compagnies privées ont révélé les failles de la stratégie informatique de l’Etat hébreu, qui a privilégié l’offensive à la défense face au cyberterrorisme.
publié le 19 janvier 2012 à 0h00

Pour un pays qui se targue d’être à la pointe des systèmes de développement informatique et dont le secteur des hautes technologies compte parmi les plus réputés au monde, la nouvelle série d’attaques, cette semaine, contre des sites web de plusieurs entreprises d’Israël avait quelque chose de vexant.

Après la diffusion sur Internet de milliers de coordonnées bancaires d’Israéliens il y a dix jours par des pirates - dont l’un, Saoudien, s’est présenté comme le vengeur des Palestiniens -, une nouvelle frappe venue du Web a touché lundi les sites de la Bourse de Tel-Aviv, de la compagnie aérienne El Al, d’une caisse d’assurance maladie et de plusieurs banques. Si aucune base de données contenue dans ces sites n’a été touchée, toutes les pages ont été paralysées plusieurs heures durant, la Banque centrale israélienne recommandant d’interdire les opérations provenant d’Arabie Saoudite, d’Iran ou d’Algérie.

Dans la foulée, des pirates informatiques israéliens ont répliqué de manière individuelle, attaquant notamment les sites des Bourses d’Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis. Un jeu de ping-pong où les hackers se régalent, faisant étalage de leurs prouesses, mais qui a de quoi inquiéter les autorités israéliennes.

Officiellement, les dégâts sont mineurs et ces cyberagressions ne représentent pas un véritable danger. C'est ce qu'a expliqué à Libération le ministre israélien des Sciences et de la Technologie, Daniel Hershkowitz. «Les attaques de cette semaine n'ont