La démocratie américaine a encore fait la preuve que chaque voix compte et qu’il n’est jamais d’élection gagnée d’avance : le favori de la course républicaine à l’investiture présidentielle, Mitt Romney, donné gagnant de la primaire de l’Iowa le 3 janvier avec 8 voix d’avance sur le champion de la droite évangélique, Rick Santorum, a finalement terminé deuxième, avec 34 voix de retard sur Santorum, selon un recomptage publié hier.
Romney, qui semblait voler vers une désignation rapide après sa victoire supposée dans l’Iowa puis son succès dans le New Hampshire, a dû affronter le même jour un autre rebondissement, juste avant la primaire de demain en Caroline du Sud : le gouverneur du Texas, Rick Perry, bien utile pour diviser les voix des anti-Romney, a annoncé qu’il se retirait de la course et qu’il soutenait désormais l’ancien speaker de la Chambre des représentants, Newt Gingrich.
Mordant. En Caroline du Sud, Gingrich se veut le seul à même de «stopper» la course de Mitt Romney vers la nomination et battre Obama en novembre. Les derniers sondages en Caroline (effectués avant le désistement de Perry) donnent encore Romney facilement vainqueur, avec plus de 33% des suffrages, devant Newt Gingrich (26%), Ron Paul (14%) et Rick Santorum (13%). Perry, qui s'est révélé pitoyable lors des nombreux débats télévisés des prétendants républicains, n'était plus crédité que d'un peu plus de 4%.
Toutefois, Gingrich mène une campagne très agressive, et il a réussi