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Libération

Un bref bilan et une poignée de projets

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Dans son discours sur l’état de l’Union, mardi, Barack Obama a affiché sa volonté de réformer. Avec en principal enjeu, davantage de justice fiscale.
publié le 26 janvier 2012 à 0h00

Barack Obama a ouvert et conclu son discours sur l'état de l'Union par la politique étrangère, rappelant qu'il avait réalisé sa promesse de retrait des troupes d'Irak et présidé au raid qui a tué Oussama ben Laden. «Le renouveau du leadership américain se ressent dans le monde entier», a-t-il assuré, alors que les républicains l'accusent de présider au déclin du pays. «L'Amérique est de retour», a lancé le Président, mais la phrase a fait un bide, ne déclenchant pas le moindre applaudissement. «L'Amérique est déterminée à empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire», a-t-il aussi rappelé (certains le soupçonnent d'être prêt à passer à une stratégie de containment, qui dissuaderait Téhéran d'utiliser sa future bombe). Pas un mot en revanche sur le processus de paix en Palestine, une des grandes ambitions et un des grands échecs de son mandat.

Au-delà de ces quelques points, l’essentiel du discours était comme toujours consacré à la politique intérieure : Obama s’est voulu cette fois plein de projets, de quoi justifier un second mandat.

Réforme fiscale

Le Président propose ainsi de surtaxer les entreprises qui délocalisent emplois et profits à l’étranger. Ces recettes serviraient à réduire les impôts des sociétés qui embauchent aux Etats-Unis. Pour la taxation des particuliers, il défend la «règle Buffett», du nom du milliardaire qui se plaint de payer moins d’impôts que sa secrétaire (laquelle avait été invitée à écouter le discours dans l