Jusqu’où ira la répression menée par le régime syrien ? Européens et pays arabes ont présenté vendredi au Conseil de sécurité de l’ONU un nouveau projet de résolution demandant notamment le départ de Bachar al-Assad, au terme d’une nouvelle journée meurtrière en Syrie. L’armée a en effet lancé vendredi de nouvelles attaques sur plusieurs villes, tuant 44 civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). La veille, la répression avait déjà fait 62 morts, dont 43 civils.
Obus. «Les violences ont augmenté de manière importante [ces trois derniers jours]. La situation n'aide pas à préparer une atmosphère [permettant] d'obtenir que toutes les parties viennent s'asseoir à la table des négociations», a reconnu le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, chef de la mission d'observation de la Ligue arabe en Syrie.
Plus de dix mois après le début d’une insurrection qui a fait au moins 5 400 morts selon les Nations unis, Bachar al-Assad a ordonné vendredi des attaques aussi bien dans des foyers de la contestation, tels Homs et Deraa, qu’à Alep, où des civils ont été tués pour la première fois depuis mars.
A Homs, des obus, des roquettes et des tirs de mitrailleuses lourdes ont visé vendredi à l’aube plusieurs quartiers, dont Karm al-Zeitoune, où les affrontements avaient démarré jeudi soir, selon les Comités locaux de coordination (LCC), qui organisent la mobilisation des militants sur le terrain. A Hama, l’armée syrienne a mené de nou