L'opposition syrienne entend faire monter la pression sur la communauté internationale, et en particulier sur la Russie, en vue d'une intervention de l'ONU dans le pays, où les violences, qui se sont intensifiées ces derniers jours s'approchant de la capitale Damas, ont fait dimanche 66 morts dont 26 civils, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Ces violences ont poussé la Ligue arabe à suspendre samedi sa mission d'observation après un peu plus d'un mois de mission en accusant le régime du président Bachar al-Assad d'avoir «choisi l'option de l'escalade».
Depuis mardi, les violences - répression, attentats contre les forces de sécurité, affrontements entre armée et déserteurs - ont fait au moins 232 morts, dont 147 civils, selon des chiffres compilés par l'AFP à partir d'informations officielles et de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Selon un premier bilan à la mi-journée, 22 personnes avaient trouvé la mort, dont 16 militaires, un déserteur et cinq civils, selon le même décompte. Dix militaires ont péri dans l'explosion d'une bombe au passage de leur convoi à Kansafra, dans la région de Jebel al-Zaouia (nord-ouest), a annoncé l'OSDH. Et six soldats ont été tués dans une embuscade «terroriste» à Sahnaya, près de Damas, selon l'agence officielle Sana. Un civil est mort à Homs et quatre civils ainsi qu