Les Egyptiens ont commencé à voter, ce dimanche, pour élire la chambre haute (Choura) du parlement, les islamistes comptant retrouver le succès rencontré lors de l'élection de l'Assemblée du peuple, où ils ont raflé les trois quarts des sièges.
Contrairement à la mobilisation pour l'élection des députés, l'affluence était faible en début de journée dans les bureaux de vote au Caire, a constaté l'AFP, reflétant une campagne très morne pour élire les membres de cette chambre consultative à la visibilité politique limitée.
L'élection des sénateurs doit se dérouler successivement dans deux zones géographiques, pour se terminer le 22 février. Ce scrutin s'inscrit dans un processus de transition vers un système démocratique promis par l'armée, qui a pris le pouvoir après la chute du président Hosni Moubarak en février 2011.
Une élection présidentielle doit avoir lieu avant la fin du mois de juin, à une date non encore fixée.
Les deux chambres du Parlement seront chargées de désigner une commission pour rédiger une nouvelle constitution, étape essentielle pour la définition du système institutionnel de l'Egypte post-Moubarak.
Les électeurs peu nombreux dans les bureaux de vote semblaient partagés sur les raisons de se rendre aux urnes. «J'ai voté au référendum (sur des amendements constitutionnels en mars ndlr), j'ai voté pour l'Assemblée, je dois donc vot