Le tribunal de Florence appelé à examiner lundi des recours sur le sort du commandant du Costa Concordia, poursuivi pour le naufrage et l'abandon du navire de croisière et actuellement assigné à résidence, fera connaître sa décision d'ici au 9 février.
Le parquet de Grosseto (le drame s'étant produit près de l'île de Giglio, rattachée à la province de Grosseto, en Toscane) et la défense de Francesco Schettino ont défendu des thèses opposées, le premier réclamant qu'il soit de nouveau placé en détention et la seconde qu'il soit remis en liberté dans l'attente de son procès. L'audience a duré trois heures et demie.
Poursuivi pour homicides multiples par imprudence, naufrage et abandon du navire, Francesco Schettino avait été écroué le lendemain du naufrage du 13 janvier sur ordre du procureur en chef de Grosseto, Francesco Verusio, qui avait dit craindre «un risque de fuite et de dissimulation de preuves».
Quelques jours plus tard, une juge de Grosseto, écartant ces risques, avait décidé de relâcher le commandant, 52 ans, tout en l'assignant à résidence dans son appartement de Meta di Sorrento, au sud de Naples, arguant d'un danger de récidive.