Le président du Turkménistan, Gourbangouly Berdymoukhamedov, devrait être réélu sans surprise dimanche pour un deuxième mandat lors d’une élection présidentielle sans réelle opposition dans ce pays d’Asie centrale qui reste l’un des plus fermés au monde.
Près de trois millions d’électeurs sont appelés à se rendre aux urnes dans cette ancienne république soviétique riche en ressources énergétiques, dirigée d’une main de fer par M. Berdymoukhamedov qui est arrivé au pouvoir après le décès en 2006 de son excentrique prédécesseur Saparmourat Niazov.
Sept candidats sont opposés au président sortant, parmi lesquels deux de ses ministres, Iarmoukhammet Orazgoulyev (Energie) et Annagueldi Iazmyradov (Eau).
Les autres prétendants sont deux responsables d’entreprises énergétiques d’Etat, Kakagueldi Abdyllaïev et Gourbanmammet Mollanyazov, le patron d’une usine de coton, Saparmyrat Batyrov, un gouverneur régional adjoint, Redjep Bazarov, et le dirigeant d’une société de construction, Essendoury Gaïypov.
Des candidats adverses fantoches
Ces candidats dits «indépendants» et aux programmes électoraux très ressemblants sont largement considérés comme des figurants, le président du Turkménistan -- qui est aussi Premier ministre -- contrôlant tous les leviers du pouvoir.
En l’absence de concurrence politique, l’OSCE a renoncé à envoyé une mission d’observateurs à ce scrutin dont les résultats seront annoncés le 15 février.
L'un des candidats n'a d'ailleurs pas tari d'éloge sur le chef de l'Etat au cours de sa campagne: «